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By François Barcelo

L. a. Réunion, au milieu de l’océan Indien, est une île splendide et très peu visitée par les Nord-Américains. Un Québécois vieillissant, Raoul Damphousse, est invité à y diriger une école de danse à claquettes. Incapable du moindre pas de danse, il ira de mensonges en déceptions, et ne verra rien de cette île où il se tournera en ridicule plus souvent qu’à son tour.

Dans ce roman, François Barcelo discover des thèmes parfois nouveaux pour lui : le vieillissement, l. a. difficulté de communiquer, le dépaysement, l’arrogance weird and wonderful des Québécois. Mais toujours avec l’ironie mordante et le sens de l’autodérision qui sont ses marques de commerce.

Raoul Damphousse est un champion de los angeles danse à claquettes, activité dont il a dû abandonner l. a. pratique à los angeles suite d’un twist of fate. Il s’est depuis recyclé dans l. a. podorythmie avec plus ou moins de succès. Un jour, une dame de los angeles Réunion l’invite à venir dans cette île de l’océan Indien pour assurer l. a. path de l’école de claquettes de son défunt mari. Damphousse arrive, pour deux mois, et espère transformer ses apprentis danseurs en podorythmistes accomplis. Il ne passera dans l’île qu’une semaine et n’en verra pratiquement rien. Mais il apprendra à connaître ses gens, surtout les jeunes. Et à se connaître lui-même... ce qui est parfois bien plus difficile.

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Best Canadian Literature books

Afterimage

Encouraged via the lifetime of Julia Margaret Cameron, Afterimage is the daring and provocative tale of Annie Phelan, a maid in the house of Isabel and Eldon Dashell. Isabel is experimenting with the recent medium of images, and is galvanized by way of Annie, who turns into her muse. the 2 shape a detailed courting, but if Eldon devises his personal plans for the younger maid, Annie approximately loses herself, till catastrophe unearths her energy over the Dashells’ paintings and hearts.

No Great Mischief

In 1779, pushed out of his domestic, Calum MacDonald units sail from the Scottish Highlands together with his vast kin. After an extended, poor trip he settles his family members in 'the land of trees', and at last they develop into a separate Nova Scotian extended family: red-haired and black-eyed, with its personal identification, its personal background.

Some Great Thing

Submit yr be aware: First released March twenty sixth 2004
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In his hugely acclaimed debut novel, Colin McAdam depicts the fight among males taken with development a city's destiny: developer Jerry McGuinty, blue collar, homemade, a grasp craftsman, and Simon Struthers, a civil servant from a trendy, filthy rich historical past who shapes land-use coverage. Jerry has a blind spot for his alcoholic spouse, and Simon strikes among girls, ate up via a frantic vacancy. while their tales start to intertwine, their lives and objectives are set on a collision direction. A richly saw tale of relations, classification, love and the person contributions we make to the bigness of the realm, a few good thing is a robust paintings from the most interesting voices of his generation.

From the alternate Paperback edition.

Literary Awards
John Llewellyn Rhys Prize Nominee (2004), Amazon. ca First Novel Award (2004)

Country of Cold: Stories of Sex and Death

A classic stories booklet. Graduating from highschool in a small Canadian city, you're instantly confronted with stark offerings: go away or remain. state of chilly follows the tales of a disparate crew of Dunsmuir, Manitoba’s category of 1980, so much of whom go away, imagining that lifestyles occurs in other places. They flee to the liberty of the massive towns of the realm and the some distance corners of Canada, yet many turn out feeling rootless and by myself, even if as a doctor in an Arctic Inuit neighborhood, a brief boyfriend in Paris, or a pupil within the McGill Ghetto.

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Ma valise à roulettes sautille derrière moi sur les aspérités du trottoir. Je prends los angeles première rue à droite. C’est une rue piétonne et on courtroom mieux dans une rue piétonne. Sauf qu’après une minute je m’aperçois que les rues piétonnes sont totalement dépourvues de los angeles seule selected dont j’ai besoin en ce moment : un taxi. Je tourne à gauche à los angeles suivante. Pas de likelihood, c’est un sens particular dans l. a. path où je vais, ce qui réduit considérablement l. a. possibilité de croiser un taxi, puisque je cours à l. a. même vitesse que les voitures, c’est-à-dire très lentement. Les gamins m’ont rattrapé et me lancent des appels auxquels je ne comprends toujours rien, sauf que je devine qu’ils me supplient de retourner leur donner les cours pour lesquels certains d’entre eux ont déjà payé les premières leçons. Ils se doutent qu’ils ne seront pas remboursés s’ils laissent le prof s’enfuir. Ma valise à roulettes me ralentit. very unlikely avec elle de distancer mes poursuivants. Qu’est-ce que j’ai d’essentiel là-dedans ? Ma plaque d’érable et quelques vêtements. Tant pis. Il n’y a rien d’irremplaçable. Surtout l’érable, dont l. a. perte sera une bonne excuse pour faire mes adieux définitifs à l. a. podorythmie. Je laisse tomber ma valise, puis je jette un coup d’œil par-dessus mon épaule. Mes poursuivants, presque tous des garçons, se sont arrêtés pour l. a. récupérer. Ça les ralentira un bon second, mais d’autres arrivent à fond de educate, les contournent et me courent toujours après et toujours avec les mêmes adjurations, me semble-t-il. Malgré los angeles douleur, je cours aussi vite qu’eux, maintenant que je suis débarrassé de ma valise. Pas query, par contre, de me défaire de mon sac à dos. Il contient mon passeport et mon billet électronique que je me résigne maintenant à convertir en carte d’embarquement sur le prochain départ pour n’importe où dans le monde (Mayotte, l’Afrique du Sud, Madagascar, je m’en fous, pourvu que je parte). Une major minuscule s’empare de ma major gauche. C’est celle de los angeles petite de l’autre jour – vous vous souvenez, celle qui m’avait entouré de ses bras ? Elle me supplie en créole, mais je comprends parfaitement ce qu’elle dit parce que, ne vous l’ai-je pas dit ? , le créole réunionnais est vaguement inspiré de los angeles langue française : — Artourne l’école, m’sieur. Je me dégage et reprends ma direction. Trop tard et trop lentement. Vingt ou trente gamins m’entourent en criant de joie d’avoir rattrapé leur prof, le seul et distinct roi des claquettes et de los angeles podorythmie. Je me laisse faire. On s’empare de moi et on me ramène avec l’enthousiasme de chasseurs québécois arborant une tête d’orignal sur le capot de leur voiture le jour de l’ouverture de l. a. chasse. Ma valise est saisie par des enfants qui los angeles portent sur leurs épaules, comme un cercueil de prince. Moi, on me tire, on me pousse, on m’entraîne. very unlikely de m’enfuir de nouveau. Et nous formons, ma valise et moi, le cœur d’un défilé triomphal. Je me fais l’effet d’un explorateur blanc prisonnier de pygmées qui vont le jeter dans une grande marmite de court-bouillon.

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