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Best Canadian Literature books

Afterimage

Encouraged through the lifetime of Julia Margaret Cameron, Afterimage is the daring and provocative tale of Annie Phelan, a maid in the house of Isabel and Eldon Dashell. Isabel is experimenting with the hot medium of images, and is galvanized via Annie, who turns into her muse. the 2 shape an in depth courting, but if Eldon devises his personal plans for the younger maid, Annie approximately loses herself, till catastrophe finds her energy over the Dashells’ paintings and hearts.

No Great Mischief

In 1779, pushed out of his domestic, Calum MacDonald units sail from the Scottish Highlands together with his wide family members. After an extended, bad trip he settles his kinfolk in 'the land of trees', and at last they turn into a separate Nova Scotian extended family: red-haired and black-eyed, with its personal identification, its personal heritage.

Some Great Thing

Put up 12 months be aware: First released March twenty sixth 2004
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In his hugely acclaimed debut novel, Colin McAdam depicts the fight among males considering development a city's destiny: developer Jerry McGuinty, blue collar, do-it-yourself, a grasp craftsman, and Simon Struthers, a civil servant from a trendy, filthy rich heritage who shapes land-use coverage. Jerry has a blind spot for his alcoholic spouse, and Simon strikes among girls, ate up by way of a frantic vacancy. while their tales start to intertwine, their lives and objectives are set on a collision path. A richly saw tale of relatives, type, love and the person contributions we make to the bigness of the area, a few great point is a strong paintings from some of the most interesting voices of his generation.

From the exchange Paperback edition.

Literary Awards
John Llewellyn Rhys Prize Nominee (2004), Amazon. ca First Novel Award (2004)

Country of Cold: Stories of Sex and Death

A classic stories booklet. Graduating from highschool in a small Canadian city, you're instantly confronted with stark offerings: go away or remain. state of chilly follows the tales of a disparate workforce of Dunsmuir, Manitoba’s classification of 1980, so much of whom depart, imagining that lifestyles occurs somewhere else. They flee to the liberty of the large towns of the realm and the some distance corners of Canada, yet many turn out feeling rootless and by myself, no matter if as a doctor in an Arctic Inuit group, a short lived boyfriend in Paris, or a pupil within the McGill Ghetto.

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Catalogage avant booklet de Bibliothèque et data nationales du Québec et Bibliothèque et files Canada Nicolas, Sylvie Dix mins avant l’heure aux montres de Dalí (Mains libres) Poèmes. 9782764419571 I. Titre. II. assortment. PS8577. I358D59 2009 C841’. fifty four C2008-942355-0 PS9577. I358D59 2009 Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Programme d’aide au développement de l’industrie de l’édition (PADIÉ) pour nos activités d’édition. Gouvernement du Québec – Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres – Gestion SODEC. Les Éditions Québec Amérique bénéficient du programme de subvention globale du Conseil des Arts du Canada. Elles tiennent également à remercier l. a. SODEC pour son appui financier. Québec Amérique 329, rue de los angeles Commune Ouest, 3e étage Montréal (Québec) Canada H2Y 2E1 Téléphone: 514 499-3000, télécopieur: 514 499-3010 Dépôt légal: 1er trimestre 2009 Bibliothèque nationale du Québec Bibliothèque nationale du Canada Mise en pages: Andréa Joseph [pagexpress@videotron. ca] Révision linguistique: Danièle Marcoux et Chantale Landry representation originale : Vingt mins à l’oeil, Sef notion graphique: Isabelle Lépine Tous droits de traduction, de copy et d’adaptation réservés �2009 Éditions Québec Amérique inc. www. quebec-amerique. com Imprimé au Canada Sommaire De los angeles même auteure web page de titre web page de Copyright Dedicace Epigraphe DIX mins AVANT L’HEURE - I L’ÉTAT DES LIEUX - II Au milieu du temps croche - III Dix mins avant l’heure aux montres de Dalí À Dan et Djou pour Grande-Vallée et ses beautés À ma fille pour los angeles nécessité de créer Cent pas dans les heures quelques mots nous accueillent des milliers nous congédient. Carol Lebel L’écriture n’a surtout pas à être l. a. rédemption du réel. Normand de Bellefeuille L’effarante réalité des choses est ma découverte de tous les jours. Fernando Pessoa DIX mins AVANT L’HEURE I CELA Le goût d’inventer une messe d’être tremble devant l’immense d’enfiler des souliers de communiante de tremper mon doigt dans un bol de thé cela m’est venu l. a. vie n’a pas d’écran géant les précieux petits instants ne savent pas toujours trouver leur terrier Les coulisses avaient leur théâtre d’ombres nous n’avions pas appris les rôles qui nous étaient destinés dix mins avant l’heure le trottoir sous mes pas était noyé de lumière tu te battais avec le sens d’un mot qui n’entrait pas dans los angeles case L’idée de débarbouiller le ciel de frotter los angeles joue de l’aube de raconter le soleil en plongée dans les arbres les trois continents autour de los angeles desk les paniers d’humains telle une offrande cela aussi m’est venu Peut-être ne savais-tu pas que je parlais de los angeles poussière des cris de l. a. poussière des rues qui recrachent leurs laideurs de ce présage qui s’est trompé de vie le ciel sur le balcon fracturé son bleu en thousands d’éclats de verre l. a. terre et ses boues comme feuilles d’automne Tes yeux ont pris le bord du fleuve une delusion géologique est apparue l’urgence s’est mise au chuchotement le temps s’est affolé à mon poignet tu ne pouvais pas savoir J’ai pourtant no longeré les indices menant à los angeles disparition les silences dans l’escalier les mots croisés sur l. a. desk los angeles petite gown bleue à fines rayures les oursons de peluche mis à sécher sur l. a. corde le parfum des pelures d’orange cet espoir de jour meilleur cela aurait dû suffire À l’heure du jasmin des erreurs sur los angeles personne du cœur pelé mis à cuire des jambes qui cherchent leur corps à l’heure de l. a. nuit braquée sur los angeles nuque des milliers d’instants plus tard je start enfin le décompte Les montres de Dalí indiquent huit heures moins dix je m’allonge encore au fond de tes yeux Tu disais voir les fragments de fossiles les enfances échiffées les baisers cloués dans les cash les lines infimes de pas sur le bois tu disais que dans le flou il est encore attainable de démêler les corps tu le disais je l’avoue je ne t’ai pas cru Le ciel en disaster les oiseaux harnachés aux brisants les eaux noires déversées sur les murs les mots brisés harnachés au vivant vibrante en moi l’obscurité faisait son travail Nous n’allions pas emprunter le sentier fou des chats que l’on noie essuyer cette goutte de verveine tombée sur nos paumes marcher jusqu’à ce que tout redevienne sauvage le vent entre nos doigts venait d’éternuer comme une demoiselle de mai Pas de corps dans l. a. chambre que du visage des cernes des questions l’impression d’avoir été laissée pour morte de sentir le lilas le muguet le romarin fleurir entre les draps Je retiens l’affolée los angeles trotteuse je ferme les paupières sur le attainable le désirable je tourne ma langue je ne connais pas le début de l’histoire tout ce qui me vient c’est que je ne sais plus ce que parler veut dire Une des montres de Dalí indique huit heures moins neuf je croyais qu’il suffisait de ne pas adresser l. a. parole aux étrangers Ma langue dans l’eau de los angeles fontaine mes mains inutiles à grands coups de balai le sable et ses échancrures dans los angeles gown du fleuve l. a. fange autour des rochers du rivage fallait-il que l. a. vase se dépose sur mes épaules que s’enroulent mousses et bavures à mes chevilles je ne sais rien de ces gouttes de cire prétendues larmes los angeles bave de veau meringue de ma grand-mère son goût de sel et d’érable mémoire des rivages à l. a. floor des choses L’étrange influence de ne plus voir ton visage de ne plus reconnaître tes mains l’étrange imaginative and prescient de nos corps à distance gravé dans los angeles peau sur ma nuque un psaume pour pleureuses dans un cortège de sourds tant de gens ont des raisons de croire j’aimerais croire sans raison Dans le most desirable pli du matin ta joue tes lèvres contre mon épaule des ailes déployées sur du vide dans le baiser malgré tout le baiser dedans malgré tout l’épître à l’encre invisible quelque selected d’indéchiffrable accroché au ventre des comètes Dans l. a. chevelure déroulée de Bérénice cette selected et ce ventre que je cherche encore l. a. fenêtre enfoncée le cœur les poings les cuisses sous l. a. desk le bec de l’alouette remisé au placard ne te retourne pas une balle entre mes épaules los angeles vie soudain est une dictée trouée C’était avant l. a. fin de moi avant los angeles coulée des dominos chinois l. a. obscure et son mouvement d’horlogerie le tambourinement des détails archivés l. a. misère avait des yeux de lémures une voix de soprano des doigts de concertiste Mourir n’était pas inscrit à l’agenda les pas ont maintenu los angeles cadence j’ai sans doute parlé des coups de dés de l’improbable hasard d’un hangar de tôle cherchant son quai l. a. seule certitude qui soit: c’était avant Ni l’un ni l’autre n’avait lu l’Art de l. a. guerre j’aurais goalé réciter sunlight Tse sans me tromper tout faire pour débâtir ce qui venait de s’ériger retrouver l’arc l. a. corde les flèches et los angeles cible être cela tout à los angeles fois l’arc l. a. corde les flèches et los angeles cible Il nous aurait fallu résister mais remark résiste-t-on au mensonge démensongé Les rideaux en sursis les baisers dénombrés leur chaleur de mémoire dans le lit de sapin retiens-moi un silence heureux entre les doigts retiens pour moi ce silence juste un peu mais ne me strength pas à quémander l. a. foi J’ai sans doute évoqué le désenvoûtement sans doute suggéré de ne pas nous arrêter prière ou supplique pensée ou déroute je n’en ai plus los angeles moindre idée Piétinons délibérément les lignes des trottoirs marchons marchons le mauvais style cassons les miroirs inventons des échelles pour gravir los angeles muraille glissons sous elles adoptons les chats noirs invoquons le mauvais œil l. a. mauvaise date los angeles mauvaise histoire cela cette affaire-là célébrons célébrons poings levés l. a. malédiction d’être Retrouver l. a. langue par les quatre chemins descendre les mots au sous-sol puiser l. a. première eau séjourner dans le fracas des sous-entendus attendre que le goût des cassis en gelée revienne par le printemps des choses Rien de cela n’était écrit dans le livre tombé sous le lit rien n’était écrit rien n’était l. a. ville ses chiennes sans collier l. a. misère en jupe au coin de los angeles rue ses milliers de tout-seuls sa face de carte postale j’en suis à frotter les façades des immeubles à secouer le Saint-Laurent son lengthy tapis à me rappeler nos regards défaits à tenter de refaire l’histoire Il était une fois l’amour en pyjama l. a. pauvreté en sandales d’été los angeles ville ventre ouvert J’aurai beau forcer le vent secouer l’immobile et l’immuable toujours mes lèvres chercheront les tiennes toujours mon corps restera suspendu entre le second d’aimer et celui de tomber Déchirer les petits papiers c’est fait pleurer l’envol des folies ordinaires c’est fait mettre du miel sur le discomfort cela également Je jure de ne jamais oublier mon propre visage Tant de choses à maudire les cailloux le roulement des pierres les mains dans les poches les eaux tremblantes Virginia Woolf Walt Whitman l. a. liberté de chaque brin d’herbe l’eau qui appelle au sommeil d’ambre tant de choses oui à maudire l. a. boue sur les joues les poutres qui cèdent les épaules qui s’absentent Tardieu pour cette word qui start par un mot et se termine par une corde J’ai beau regarder il m’est very unlikely de noter l’heure le temps aux montres de Dalí threat de s’arrêter L’instinct sous le bras j’ai converti le navire en paupières sauvagines et indomptables encore indomptables Selon toute apparence me voilà debout Même à plat ventre je me réclame de l’Ave Maria de Schubert sur les eaux frissonnantes de toutes les sirènes cornes de brume et voix d’ébène de tous les champs de coton de tous les océans soumis au contrôle marchand même à trente-quatre nœuds dans les grondements d’un catamaran j’offre ce qui reste de toi les fragments les morceaux les débris le dernier sourire à peine esquissé le soleil pratiquement dépouillé de sa lumière Je monte l. a. garde Tout finalement air of secrecy été semé les sept voyelles l. a. preuve par neuf Alice et le can pay des Merveilles les fièvres de juillet l. a. colère des jardiniers tout finalement avant que ne area of interest au sein du cap Trinité l’éternité démesurée de ces instants Trois cent cinquante-deux mètres d’absolu Dalí – ses montres – aurait dû indiquer huit heures moins quatre Depuis ce jour j’ai cessé de parler de l. a. tourmente comme un cadeau de fin d’année pour ceux qui oublient leurs cahiers tu ne veux plus l’entendre mais quand je suis seule je le répète je suis cancrement cancre le territoire n’avait aucun périmètre de sécurité le thé à boire était celui de l’amnésie le fond a cédé trop de pluie sur le papier alors que los angeles tourmente véritable cadeau savait où loger Cancre cela m’est venu non pas comme une idée mais comme los angeles concrétisation du jour de mon amour de l. a. naïveté de mes tendresses de mes élans de ma ardour pour l. a. forme je me permets de le répéter cancrement Je suis los angeles citrouille de Cendrillon le caillou de Petit Poucet le biscuit de Hansel et Gretel l. a. clé tachée de sang à los angeles major de l’épouse de Barbe Bleue je suis celle qui laisse tomber ses miettes derrière elle Cela n’est pas une idée ou un grain de thé au fond de l. a. tasse toi tu crois que ça finira par passer qu’il me suffit de pleurer les montres de Dalí prédisent l. a. fonte des glaciers tu persistes à croire que les larmes servent de banquises goé l. a. grande colère celle des jours encombrés moveé los angeles déroute goé tout cela remark en vouloir à ceux qui dans le vide et l’ennui rêvent d’être les héros du grand magazine de cinq heures hommes et femmes en cote d’écoute chevaliers du grand feuilleton de l’info-spectacle stars d’un soir appelés aux urnes une télécommande au bout des doigts Malgré l’exaspérante forme de tout cela ta major a l’odeur de notre dernier baiser Avec ma voix de chanvre et de coton redire toujours un peu plus citadel que les mots détournés de leur sens se retrouvent tôt ou tard en solde au supermarché Cela demeure où sommes-nous dans quel siècle sous quel règne Même si j’entends mon corps qui s’écroule dans le grand couloir des perdants même si je suis à cours de souffle de jambes de bras rassure-toi je ne tombe pas Il ne me reste plus aucune promesse dans les poches pas de rêve non plus que l’idée qu’il me faudra accomplir un definite nombre de choses avant de mourir je veux dire une petite liste quelque selected qui se plie et se cache dans los angeles manche tu comprends Ne plus rêver de quoi que ce soit ne plus dire j’espère ne plus imaginer ne plus croire ne plus taire ne plus ne BIEN ENTENDU On aurait pu cueillir des courges et agiter des bâtons de pluie chuter comme arc-en-ciel en perte de voûte s’envoler comme finelle délavée vers le will pay des Hopis déterrer l. a. septième prophétie se relever telles des croix surgissant de los angeles terre on aurait pu on aurait pu se refaire dans les rides du sol un peu à l. a. fois dans un lit incendié couvert de nébuleuses de taffetas ou de ronces on aurait pu Mais Dalí avait prévu autrement le temps gravé dans l’argileux moins trois aux montres difformes c’est ce que je lis ici Pour encore et demain fais un ache encore un pour le matin béni un anadama courons chez les quakers cherchons quelque half une manière de vie quelque selected qui se souviendrait que l’été a ses blés ses avoines et ses champs que le mois d’août n’est pas souillé à jamais Sur los angeles plaie de l. a. fleur de sel cueillie à los angeles major j’aime croire que l’éternité préserve le rappel des petites choses Tout cela sans fin sur l’autre rive le soleil les regards dégingandés le souffle des herbes les trottoirs sans matin tout cela aussi les bouleaux le Grand Nord l. a. folie des girouettes les bras de câlins coupés à los angeles racine l’oiseau sofaé dans les lilas bouffé par les fourmis le ciel et sa fenêtre oui los angeles fenêtre qui depuis si longtemps se cherche une forêt jusqu’à l. a. chaise berçante à quatre pattes à côté de ses berceaux Tout cela mais encore cela pour le mieux comme qui dirait pour qu’au mieux Houdini même sans son corps retrouve le chemin de los angeles magie Ni laine ni pleurs je voudrais m’endormir dans mon lit comme dans mon can pay une petite chaleur de caresse sur l’épaule un peu de rose soleil pour le petit matin en réserve juste au cas un oreiller de plumes pour l’ici-bas et en sus tes lèvres sur les miennes comme autant de lacs ensemencés Il fait nu et froid dans les nuits détroussées quelle heure est-il aux montres de Dalí Je ne t’ai pas encore parlé de lui le cheval sans sa tête sa tête sur le plancher le plancher qui ne saigne pas ne t’ai rien dit encore de ses hennissements ceux de l’abandon aux ombres ondoyantes les plus frêles ceux qui s’estompent dans les rainures je ne t’ai parlé que de l. a. pluie qui cède au chantage Debout sous une cordée de pigeons je n’ai pas peur qu’ils me chient dessus c’est déjà fait je porte en moi l. a. fiente des jours abîmés Tu crois que je suis ballottée par les orages que los angeles nef los angeles nacelle le bateau l’ouragan ne sont que de folles vagues en quête de vent pourtant les frissons qui me parcourent savent reconnaître los angeles déroute les frissons savent reconnaître qu’il s’agit de los angeles voie des ombres Un ou deux éternuements de nuages l’amorce d’une danse exquise et bouleversante quelques pas de plus en course de l’est des lines de cendre au bord des lèvres des mûres sauvages pour marquer le siècle du pin bien sûr à perte de vue tout cela le corps en équilibre ne serait-ce que cela le corps en équilibre Toujours l. a. poor douceur de nos encore le ache que tu mettras à cuire entre deux aurores et quelques couchants là seulement déposé sur mes tempes trempé dans du lait avant l’heure annoncée un peu de beurre doux jusqu’à l. a. mie J’ai perdu de vue les montres molles je crois qu’il est huit heures moins deux tu n’en finis plus d’être penché sur moi J’ai encagé petits dessins et grandes valses morceaux d’Irlande et patates rouges l’île de los angeles Quarantaine au grand complet fourrée au fond de ma poche Puis l. a. vieille Faiseuse-de-vie trop vieille pour le sentier trop morte aussi l. a. vieille faiseuse malgré tout est venue recoudre les semelles du temps Elle dit qu’elle proceed de mourir que les enfants ne cesseront pas de venir au monde que le bout de nos doigts compte autant de forêts que l. a. terre que mes lèvres ont de plus en plus de mal à réciter l. a. fêlure des siècles Ne l. a. regarde pas elle est parole et découpe forme et damnation lenteur répétition du geste memento imprécis behavior d’une époque révolue tes mains amnésiques ne reconnaissent plus les sens Elle remue l. a. lie les lichens et los angeles fange raconte Blanc Sablon le petit d’homme jeté en pâture aux glaces les plus denses le petit sauvé par un loup-marin elle se retourne fantôme palimpseste signe elle dit surtout de ne pas chanter Quand au petit jour los angeles terre remue les lèvres je sais que les tiennes remuent aussi je sais le cœur dans ses brouillards je sais le chuchotement des ans sauvons les artéfacts des désirs sauvons l’écho des sans-voix sauvons sauvons chaque petite selected menacée qui témoignerait de l’extrême présence du vivant Sauvons ce qui ne nécessite pas d’être sauvé los angeles plainte a été matée los angeles peau du cœur lève au moindre souffle les murs de l’habitacle sont en dérive il y a réverbération de l. a. souffrance opacité confusion mécanique du doute tu entends le crayon comptable des dirigeants le calcul des marges de revenue l’obscène démence de fond en comble le pas des soldats qui se croient en challenge L’image préservée Prévert et les issues de suspension je crois qu’il est huit heures moins une Nue sous l’aiguille des secondes nue dans le battement d’une paupière nue dans l’instant mesuré même jour même heure jachère et terre brûlée je regarde passer le vingt-cinquième jour du huitième mois les yeux rivés sur los angeles pierre le balcon en état de torpeur je reconnais tout ce qui se soûle de temps Sauf que désormais l’inestimable me saute aux yeux Il était huit heures moins dix je venais à peine de raccrocher dix mins avant ta voix dansait sur le fil d’un bout à l’autre de los angeles course il y avait longtemps que je t’aimais tu riais en cascade sur chacune des secondes tu m’avais redonné le numéro de téléphone oublié m’avais call foré si je l’avais bien no longeré j’aurais pu prendre du papier j’avais choisi de l’écrire sur ma peau Cela ne s’est pas effacé DIX INSTANTS À CHORÉGRAPHIER EN DIX mins SEULEMENT l. a. poésie n’est pas un périmètre de sécurité.

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