By Paul Petit
Avec l’arrivée de Marc-Aurèle sur le trône s’ouvre un siècle de crise dans tous les domaines. Secoué par des guerres intestines, des invasions barbares, des issues politiques, le monde romain est durablement affaibli. Les populations paient le prix des destructions dues aux guerres, de los angeles disette et des épidémies qui sévissent et l’unité de l’Empire se défait progressivement. Un à un, tous les fondements du pouvoir s’effritent, contraignant les quelque 70 empereurs qui se succèdent en un siècle à accentuer un pouvoir toujours plus autoritaire et absolu, tandis que dans l’ombre s’affirme l. a. grande faith des siècles suivants : le christianisme.Cette synthèse magistrale sur l’Empire romain est devenue un classique des études antiques, intégralement reprise en three volumes en « issues Histoire ».
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The Oxford Handbook of Ancient Greek Religion (Oxford Handbooks)
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Euripides II: Andromache, Hecuba, The Suppliant Women, Electra (The Complete Greek Tragedies)
Euripides II comprises the performs “Andromache,” translated via Deborah Roberts; “Hecuba,” translated by means of William Arrowsmith; “The Suppliant Women,” translated by way of Frank William Jones; and “Electra,” translated by way of Emily Townsend Vermeule. Sixty years in the past, the collage of Chicago Press undertook a momentous venture: a brand new translation of the Greek tragedies that might be the final word source for lecturers, scholars, and readers.
Euripides I: Alcestis, Medea, The Children of Heracles, Hippolytus (The Complete Greek Tragedies)
Euripides I comprises the performs “Alcestis,” translated via Richmond Lattimore; “Medea,” translated via Oliver Taplin; “The childrens of Heracles,” translated by means of Mark Griffith; and “Hippolytus,” translated through David Grene. Sixty years in the past, the collage of Chicago Press undertook a momentous undertaking: a brand new translation of the Greek tragedies that will be the final word source for lecturers, scholars, and readers.
Euripides IV: Helen, The Phoenician Women, Orestes (The Complete Greek Tragedies)
Euripides IV includes the performs “Helen,” translated through Richmond Lattimore; “The Phoenician Women,” translated through Elizabeth Wyckoff; and “Orestes,” translated through William Arrowsmith. Sixty years in the past, the collage of Chicago Press undertook a momentous venture: a brand new translation of the Greek tragedies that might be the last word source for academics, scholars, and readers.
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C’était encore un Africain, de Maurétanie Césarienne (Cherchel), peut-être un affranchi, d’origine imprecise en tout cas15. Sa carrière est purement financière : avocat du fisc, intendant des biens de Plautianus, préfet des véhicules (du cursus publicus), procurateur de l’aerarium, puis de l. a. res privata, préfet du prétoire enfin depuis 212, et successeur en ce poste du grand juriste Papinien. Dénué d’ancêtres, de floor et de providers, il était dans une place délicate. Il voulut d’abord gagner le Sénat et lui adressa plusieurs lettres, intéressantes par les efforts idéologiques qui les inspirent : ainsi qu’autrefois Pline le Jeune, opposant les mérites de Trajan à l. a. légitimité de Domitien, ce parvenu critique le principe d’hérédité et offre au Sénat de collaborer avec lui, lui promettant sécurité et liberté comme aux temps de Marc Aurèle et de Pertinax16. Jouant sur tous les tableaux, il fait diviniser Caracalla, peut-être pour détourner les soupçons, prend pour lui-même le cognomen de Severus et confère à son fils Diaduménien à los angeles fois le cognomen d’Antoninus et le titre de César, symbole de cette succession héréditaire qu’il venait de critiquer dans ses lettres au Sénat. Il traita Julia Domna avec honneur, puis l. a. renvoya à Émèse, où elle mourut bientôt, se laissant périr de faim, à l. a. fois malade (cancer du sein) et désespérée. Il s’empressa de conclure avec les Parthes, l’Arménie et enfin les Daces menaçants, des accords de compromis sans gloire. Il vivait à Antioche, ville riche en plaisirs qu’il ne refusait aspect, paraît-il, et n’eut pas le temps de venir à Rome. Il chercha à satisfaire tout le monde, réduisit le taux des impôts increaseé par Caracalla, opéra quelques réformes administratives pour plaire au Sénat (diminution des pouvoirs des juridici de l’Italie), renvoya l’entourage taré de Caracalla, healthy au peuple des distributions de blé et d’argent. Mais on lui reprochait de favoriser des gens de basse extraction, promus aux plus hauts postes. Il mécontenta l’armée, qui méprisait ce civil, en se montrant strict sur los angeles self-discipline et en voulant revenir sur des avantages de solde accordés par Caracalla. Dans l’ensemble, sa politique fut honnête, mais terne, sans programme défini : peut-être eût-il fait mieux, avec le temps. Mais son règne fut bref : en Syrie même, à Émèse, s’était réfugié ce qui restait de los angeles famille sévérienne, los angeles sœur de Julia Domna, Julia Moesa, ses deux filles, Soémias et Mammaea, respectivement mères de deux jeunes gens, Avitus Bassianus et Alexianus, cousins de Caracalla, les derniers mâles de l. a. dynastie. Ces princesses d’Émèse, très riches grâce aux biens du temple de leur famille, recevaient volontiers les soldats de l. a. IIIe Gallica, en garnison non loin de là, à Raphaneia, qui venaient en touristes visiter le sanctuaire : elles leur rappelaient le memento de Septime Sévère et de Caracalla, dont elles prétendaient, au mépris de tout préjugé bourgeois, mais avec un sens très politique de l’hérédité dynastique, que les jeunes gens étaient les fils adultérins.