By Andrée A. Michaud
Au cours des dernières années, les écrits d’Andrée A. Michaud sont parvenus à se forger une position bien à half dans notre littérature. Déjà, en 1987, avec los angeles booklet de los angeles Femme de Sath, l’auteure posait les jalons de ce qui allait devenir les characteristics caractéristiques de son œuvre. Elle revisite aujourd’hui ce finest roman, un suspense psychologique qui avait suscité les éloges de l. a. critique.
À travers une écriture sobre et évocatrice, l. a. Femme de Sath dévoile un lieu gorgé de secrets and techniques et de mystères. Les mots transportent le lecteur dans ce petit village où il devient presque most unlikely de distinguer le vrai du fake. De toute façon, l. a. vérité est si insaisissable…
Une nuit d’automne, à Sath, une petite ville au bord de l. a. mer, descendent du educate un homme et deux femmes. À los angeles fenêtre d’une chambre d’hôtel, une vieille dame épie le va-et-vient de ces étrangers qui semblent liés par un étrange destin. Les villageois aussi observent et propagent quelques commérages sur les nouveaux venus, jusqu’au jour où ils découvrent le corps d’une femme rejetée par l. a. marée.
Une vingtaine d’années plus tard, quelqu’un découvre, sur le pas de sa porte, un mystérieux carnet, vraisemblablement les notes d’observation de los angeles dame à l. a. fenêtre. Il s’en suivra une enquête pour tenter de faire los angeles lumière sur cette histoire qui a laissé des strains indélébiles dans l. a. mémoire des gens de Sath...
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In 1779, pushed out of his domestic, Calum MacDonald units sail from the Scottish Highlands together with his wide family members. After a protracted, negative trip he settles his kin in 'the land of trees', and at last they develop into a separate Nova Scotian extended family: red-haired and black-eyed, with its personal identification, its personal background.
Put up yr observe: First released March twenty sixth 2004
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In his hugely acclaimed debut novel, Colin McAdam depicts the fight among males taken with development a city's destiny: developer Jerry McGuinty, blue collar, homemade, a grasp craftsman, and Simon Struthers, a civil servant from a admired, prosperous historical past who shapes land-use coverage. Jerry has a blind spot for his alcoholic spouse, and Simon strikes among girls, ate up by means of a frantic vacancy. whilst their tales start to intertwine, their lives and targets are set on a collision path. A richly saw tale of family members, classification, love and the person contributions we make to the bigness of the area, a few great point is a strong paintings from essentially the most intriguing voices of his generation.
From the alternate Paperback edition.
Literary Awards
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Elle me conta sa vie comme on raconte celle d’une autre, d’un être disparu, l’histoire d’une femme qui n’existe plus. Puis peu à peu son ton changea, un noyau se formait tout au fond de sa gorge, obstruant le passage des mots, entrecoupant le souffle, et j’en conclus que l’homme venait de faire son apparition sur le tracé trop parfait de ses réminiscences et qu’elle ne pouvait plus mentir, recouvrir son moveé de ce voile qui le rendait si lisse, inattaquable. Non, un vif éclair venait de fendre le brouillard et, dans los angeles déchirure, s’était costumeé un homme qu’elle croyait mort. Son discours, alors, devint incompréhensible. Il y était query d’une major, de sa moiteur intolerable, � brûlante, disait-elle, humide et lente », et d’un atroce lendemain, de l. a. couleur transformée des objets, et de l’urgence, de los angeles nécessité d’abolir les après. Puis, dans un sursaut de révolte, elle se leva violemment, le visage haineux, et m’ordonna de couper cette major agrippée à son ventre. � Cet homme, sur los angeles plage, je ne dois plus le revoir, dites-lui de quitter Sath. » Je lui fis signe que oui et los angeles laissai partir sans me retourner pour voir où elle allait, pour voir son corps si frêle s’enfoncer dans l. a. nuit. J’attendis que l’heure passe, me contentant de regarder le fond de l. a. ruelle jusqu’à ce qu’on éteigne l’enseigne du café. Alors je me levai et partis à mon journey. Je rentrai directement à mon hôtel, sans passer par l. a. plage et sans tenter de trouver l’homme. *** Je ne dormis pas cette nuit-là. Je restai assise dans un fauteuil, près de los angeles fenêtre de ma chambre, et songeai à cette femme, à ce qu’elle m’avait dit, à tout ce qu’elle avait dû me taire, par lassitude, ennui, par habitude du silence. � Je suis née à Sath, m’avait-elle révélé, je suis née ici, dans ce village mort, mais je n’aurais pu naître ailleurs, il fallait Sath pour que je sois. C’est arrivé il y a vingt ans, dit-on, mais on se trompe, je connais Sath depuis trop longtemps. » J’appris ensuite qu’elle y avait crossé tous ses étés, jusqu’à ce qu’elle atteigne ses quinze ans. � Après ma naissance, nous sommes revenus à Sath tous les étés, nous, c’est-à-dire mes mom and dad et moi. Puis un été, j’avais quinze ans, nous ne sommes pas revenus. Je ne demandai pas pourquoi et on ne chercha pas à me l’apprendre, le silence étant moins compromettant que le mensonge. Par los angeles suite, il ne fut plus jamais query de Sath, jusqu’à ce que l. a. maladie m’atteigne et qu’on croie bon de m’y ramener. » Elle me confia aussi qu’elle n’avait plus revu los angeles mer depuis ses quinze ans, ni à Sath ni ailleurs, mais que cela lui était indifférent, que ce qui les avait éloignés de Sath, ses mom and dad et elle, était ce qui devait aussi les y confiner, qu’elle avait gardé intact le keepsake de l. a. mer et de Sath et que cela lui suffisait. Et pendant qu’elle parlait, qu’elle me racontait tout cela, rien, son mince visage était tourné vers los angeles fenêtre, vers ce aspect minuscule où elle avait laissé son regard se fixer et qui devait en ce second contenir l. a. mer, ou Sath, ce aspect qu’envahirait bientôt le visage de l’homme.