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By Fabien Ménar

Un professeur de littérature au niveau collégial voit sa vie chambardée lorsqu'il attrape au vol une tasse de café provenant d'une scène de ménage du voisinage. Il se sentira alors investi d'une venture : écrire un grand roman qui lui assurera gloire et postérité. Mais ne s'improvise pas écrivain qui veut et les chemins de los angeles création seront parsemés d'embûches pour le moins surprenantes.

Premier roman de Fabien Ménar, Le Grand Roman de Flemmar se démarque par sa fraîcheur, son humour et sa fantaisie. Son sort n'est pas sans rappeler Emmanuel Carrère, Jean-Paul Dubois ou Daniel Pennac.

Flemmar Lheureux, professeur médiocre et mari lamentable, est aux prises avec un problème majeur : il se consacre depuis un an à l’écriture d’un roman dont il n’a pas réussi à pondre une seule ligne! L'obsession de l'écriture est telle chez lui qu'aucune stratégie n’est négligée pour l'aider à réaliser son projet : lecture des grands écrivains, rituel préparatoire, visites chez l'oncle alcoolique et philosophe. Rien n'y fait. Quand ce n'est pas l'inspiration qui fait défaut, ce sont les éléments extérieurs qui finissent par disparaître mystérieusement, perturbant ses efforts. Même un collègue professeur lui dame le pion et publie un ouvrage encensé par l. a. critique. Flemmar se serait-il trompé de destin?

Voici une écriture qui se moque allègrement d'une certaine tradition littéraire et de son utilization. Pourquoi tant lire si l. a. vie n'en est pas changée?

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Je préférerais m’entretenir avec un inspecteur ou, mieux encore, avec un lieutenant. Si le directeur est libre, ça me va aussi, il va sans dire. — Autrement dit, avec tout le monde, sauf avec moi. — Oh, vous ne comprenez pas ! Il s’agit vraiment d’une curieuse histoire… — Et vous vous dites, ce crétin-là derrière le comptoir, il ne doit pas en avoir lengthy dans le cigare. — Ce n’est pas du tout ce que… — C’est ça, c’est ça… le chef n’est pas là. — Ah. Froissement de pages tournées. Flemmar remarqua alors los angeles profondeur du silence. Aussi épais que le dictionnaire que consultait ce flic, là-bas, au fond du neighborhood. Ils étaient trois, en réalité, derrière leur petit bureau, appliqués comme des copistes, trois cruciverbistes enquêtant sur les mots qui pendent au bout de définitions aussi impénétrables qu’un crime parfait. — Vous pouvez toujours revenir demain si je vous apparais à ce element abruti. Pas un trait de sa face anguleuse ne bronchait. L’image même d’un chemin pavé d’œufs. Et Flemmar au milieu. Aussi bien ne pas insister. — Voici : mes deux mille livres ont disparu, puis mon ordinateur. — Vous a-t-on pris autre chose ? — On ne m’a rien pris. Ils ont disparu, littéralement. Je sais que cela paraît curieux, mais… — Ce n’est pas curieux du tout, rétorqua sèchement le policier. Il tira un formulaire d’un tiroir. — Votre nom ? — Flemmar Lheureux. — career. — Enseignant. — Enseigne quoi ? — los angeles littérature. — Vraiment ? Légère pause pendant laquelle une lueur mesquine affila l. a. lame de son nez. — C’est vous qui y êtes pour quelque selected si nos jeunes ne savent pas et n’aiment pas lire, non ? — Heu… (règle numéro un : ne jamais contredire un représentant de l’ordre) absolument. Nous y sommes même pour beaucoup. Je veille personnellement à ce que tous mes étudiants conçoivent un mépris absolu à l’endroit de l. a. littérature. — Et j’espère que vos trois mois de vacances suffisent pour vous remettre d’un tel attempt. C’est vite passé, trois mois. — ll est vrai, mais l. a. delight du travail bien fait nous console de nos pénibles stipulations. — Bien sûr… Règle numéro deux : ne jamais trop en mettre. Duel de regards ombrageux sur fond d’harmonica plaintif. D’ailleurs, le neighborhood n’avait rien de ces postes de police en ébullition avec leurs décharges de machines à écrire, leurs documents de truands et de putes, leurs trafics de dossiers et tout le va-et-vient. Non, le désert, et ce silence de vieille boutique au bord de l. a. faillite. Comme si le crime ne trouvait plus d’acheteurs. — Bon, poursuivons. Coordonnées ? Flemmar déclina adresse et numéro de téléphone. — Donc, nous parlons de deux mille livres… et d’un ordinateur. — Une tasse à café ! Cette fois, les narines montrèrent des dents. — Vous me prenez pour un distributeur automatique ? — Je veux dire que ma tasse à café a aussi disparu. — Hum… une tasse à café, voilà. Parfait, nous vous rappellerons. Et le nez de renifler les énigmes de ses mots croisés. Il se passa quelques secondes hivernales avant que Flemmar ne se débarrassât de son element d’interrogation.

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