Download E-books MotS (Autoportrait IV) PDF

By Herménégilde Chiasson

Nous sommes d´éternels indécis devant un colossal comptoir de traite. Où sont les refuges, les feux, les campements, les postes, les raccourcis? D’objet en objet, notre regard se déporte, il erre, il s’épuise, et puis nous sortons dans l. a. neige, dans los angeles nuit, dans los angeles mer, dans l’espace à l. a. rencontre de notre étrangeté. Notre vie est une énigme dont nous ne comprenons plus le dilemme. Notre mémoire se serait-elle imbibée à ce element dans l. a. terre de nos malentendus?

MOTS est le quatrième de l. a. série de douze ouvrages, Autoportrait, publiés au rythme d´un par mois en 2014. Chaque ouvrage répond à une consigne singulière et son titre débute par une lettre du prénom de l’auteur.

De ce projet inusité, l’auteur dit «[…] l’armature du texte était de prendre mon nom, qui a douze lettres, de le décomposer sur douze mois. Douze, c’est un chiffre mystique aussi […].»

À l’image de l’œuvre que bâtit ce grand créateur depuis forty ans, Autoportrait nous convie à une aventure profondément originale, protéiforme, qui s’inscrit dans sa manière sans cesse renouvelée de faire l’inventaire des choses autour de lui, même les plus banales, en vue d’en faire rejaillir los angeles grâce, l’émouvante beauté.

Show description

Read Online or Download MotS (Autoportrait IV) PDF

Similar Canadian Literature books

Afterimage

Encouraged by means of the lifetime of Julia Margaret Cameron, Afterimage is the daring and provocative tale of Annie Phelan, a maid in the house of Isabel and Eldon Dashell. Isabel is experimenting with the recent medium of images, and is galvanized through Annie, who turns into her muse. the 2 shape an in depth dating, but if Eldon devises his personal plans for the younger maid, Annie approximately loses herself, until eventually catastrophe unearths her energy over the Dashells’ paintings and hearts.

No Great Mischief

In 1779, pushed out of his domestic, Calum MacDonald units sail from the Scottish Highlands along with his large kinfolk. After an extended, bad trip he settles his kin in 'the land of trees', and finally they develop into a separate Nova Scotian extended family: red-haired and black-eyed, with its personal identification, its personal background.

Some Great Thing

Post yr observe: First released March twenty sixth 2004
------------------------

In his hugely acclaimed debut novel, Colin McAdam depicts the fight among males all in favour of construction a city's destiny: developer Jerry McGuinty, blue collar, homemade, a grasp craftsman, and Simon Struthers, a civil servant from a admired, filthy rich historical past who shapes land-use coverage. Jerry has a blind spot for his alcoholic spouse, and Simon strikes among ladies, fed on by way of a frantic vacancy. while their tales start to intertwine, their lives and objectives are set on a collision path. A richly saw tale of relations, classification, love and the person contributions we make to the bigness of the area, a few great point is a strong paintings from essentially the most interesting voices of his generation.

From the exchange Paperback edition.

Literary Awards
John Llewellyn Rhys Prize Nominee (2004), Amazon. ca First Novel Award (2004)

Country of Cold: Stories of Sex and Death

A classic stories booklet. Graduating from highschool in a small Canadian city, you're instantly confronted with stark offerings: depart or remain. nation of chilly follows the tales of a disparate crew of Dunsmuir, Manitoba’s classification of 1980, such a lot of whom go away, imagining that lifestyles occurs somewhere else. They flee to the liberty of the large towns of the realm and the a long way corners of Canada, yet many turn out feeling rootless and on my own, no matter if as a doctor in an Arctic Inuit group, a short lived boyfriend in Paris, or a pupil within the McGill Ghetto.

Additional resources for MotS (Autoportrait IV)

Show sample text content

Toutefois, mes doutes devaient se dissiper à los angeles lecture de man Arsenault et à l’interminable procession dont il fait l’inventaire dans Tableau de yard, ce génial reportage sur l. a. imaginative and prescient refoulée de l’expérience monctonienne de l’Acadie. Lorsque Mourir à Scoudouc paraîtra en 1974, cette première appréhension était loin de me préoccuper puisque le titre même portait alors les stigmates de cette toponymie. au début, il y a bien une certaine errance, des situations où l’on entrevoit les lieux, où l’on entend des propos d’intellectuels en mal de will pay, une allusion au cœur blessé d’une génération dont le cheminement épouse une sorte de rituel en spirale, le sentiment d’être repassé dans ces lines, dans ces textes, au huge de ces lieux où s’écrit en toutes lettres un destin à revisiter, une propension marquée dès les débuts par une judgment of right and wrong génétique de los angeles direction à parcourir, à voir passer sur un écran les années à venir, intrigué par tant de volonté à affirmer cette présence, à lui trouver une stratégie convenable, un projet dont on serait absolument convaincu de l’accord essentiel, une confiance indéfectible dans les lettres au-delà des chiffres comme moteur infaillible même si, à los angeles nuit tombée, l’on pouvait voir se profiler cet interminable cortège de doutes, ce génial projet de tout refaire, de tout recommencer, de renommer ce qu’on avait cru identifier, les balises s’étant déplacées, les bouées indiquant d’autres récifs et le sommeil finissant toujours par se proposer comme l’ultime resolution. lande. Je suis très heureux que tu aies décidé de faire un numéro spécial avec les initiés de l’Ombre Jaune. Je suis persuadé que ce sera très intéressant et j’ai bien hâte de lire ce que les autres diront de leurs lieux de prédilection. Je te fais donc suivre un texte sur Stonehenge, dont le titre est à los angeles dernière ligne au lieu de los angeles première, parce que je suis persuadé qu’il y a quelque selected de cabalistique dans cette manœuvre et que ça s’inscrit bien dans le mystère des pierres de Stonehenge. Je viens de parler ce matin avec Raymond L. , qui m’a dit que nous devions faire une entrevue, nous réunissant dans une entreprise non pas télépathique mais radiophonique. Alors peut-être que cette ligne te parviendra après que nous nous serons parlés de vive voix. Pour ce qui est du reste, je suis très content material que le printemps, enfin l’été, soyons réalistes, ait commencé à dégeler le sol. Vivant dans los angeles forêt acadienne, nous sommes aux prises avec les glaces jusqu’à los angeles fin juillet, c’est-à-dire au second où l’on prépare ici los angeles venue d’un autre hiver. Autrement je travaille sur une sorte de magazine assez particulier où j’essaie de noter le présent, c’est-à-dire ce qu’il y a de plus éphémère dans une journée, soit le flot des dire que je suis face à ce paysage verdoyant, s’étendant à l’infini, cette voiture en ce second, décidé à ne rien faire, persuadé que derrière ces invocations se profilait un mystère qu’il sera toujours most unlikely de lire, ce que d’autres diront, ce que d’autres nous ont déjà dit d’ailleurs, ne faisant que suivre ce qui s’est inscrit depuis des siècles dans les sédiments de l. a. mémoire et dont nous ne savons parler autrement qu’en évoquant ce qui reste, ce que nous aurions dû, ce que nous devions mettre en commun pour résoudre l’énigme, réunissant tout notre savoir dans un ultime attempt, conscients d’être imbus d’une project commune, sachant bien que rien de gratuit ne nous parviendra et que nous serons un jour réunis, pour peu que nous soyons prêts à recommencer le projet, à dégeler certaines conventions, certaines certitudes ; le reste, ce que nous ne sommes pas en mesure de dire ne saurait s’inscrire dans l. a. circularité d’une entreprise inquiète, mais dont l. a. ferveur prépare un retour qui travaille et essaie de convenir d’une continuité qui nous serait applicable et salutaire d’aussi loin que ces pierres immobiles et dont los angeles voix se fait entendre au plus clair de l. a. nuit un temps l’Amérique.

Rated 4.94 of 5 – based on 49 votes