By Henri-Irénée Marrou
Décadence romaine ou Antiquité tardive ?Pour décrire les derniers siècles de l’Empire romain, Henri-Irénée Marrou oppose à l’idée de décadence celle, largement confident, d’Antiquité tardive. C’est en effet au cours de cette période que l’Europe lègue aux générations futures nombre des associations sur lesquelles repose encore son histoire.Dans ce petit livre posthume, l’auteur a magistralement résumé ses longues années de recherche et de découvertes. Il suggest une réflexion générale sur le passage de los angeles Grèce classique à l’Europe moderne, en abordant des thèmes aussi divers que le rapport entre l’art païen et l’art chrétien, l. a. grandeur de Byzance, le processus de christianisation.Henri-Irénée Marrou (1904-1977)Un des grands historiens de l’Antiquité tardive, spécialiste d’Augustin et de l’augustinisme, qui fut aussi critique musical sous le nom d’Henri Davenson. Il a notamment publié, au Seuil, L’Église de l’Antiquité tardive (1985) et Saint Augustin et l’augustinisme ("Points Sagesses", 2003).
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Best Classical Studies books
The Oxford Handbook of Ancient Greek Religion (Oxford Handbooks)
This instruction manual bargains a finished review of scholarship in historical Greek faith, from the Archaic to the Hellenistic sessions. It provides not just key details, but additionally explores the ways that such info is accumulated and the several techniques that experience formed the world. In doing so, the quantity offers a vital learn and orientation instrument for college students of the traditional international, and likewise makes an important contribution to the most important debates surrounding the conceptualization of historic Greek faith.
Euripides II: Andromache, Hecuba, The Suppliant Women, Electra (The Complete Greek Tragedies)
Euripides II includes the performs “Andromache,” translated by means of Deborah Roberts; “Hecuba,” translated by means of William Arrowsmith; “The Suppliant Women,” translated via Frank William Jones; and “Electra,” translated by way of Emily Townsend Vermeule. Sixty years in the past, the collage of Chicago Press undertook a momentous undertaking: a brand new translation of the Greek tragedies that might be the last word source for lecturers, scholars, and readers.
Euripides I: Alcestis, Medea, The Children of Heracles, Hippolytus (The Complete Greek Tragedies)
Euripides I comprises the performs “Alcestis,” translated by means of Richmond Lattimore; “Medea,” translated by way of Oliver Taplin; “The young ones of Heracles,” translated via Mark Griffith; and “Hippolytus,” translated by way of David Grene. Sixty years in the past, the college of Chicago Press undertook a momentous undertaking: a brand new translation of the Greek tragedies that might be the last word source for academics, scholars, and readers.
Euripides IV: Helen, The Phoenician Women, Orestes (The Complete Greek Tragedies)
Euripides IV comprises the performs “Helen,” translated through Richmond Lattimore; “The Phoenician Women,” translated by means of Elizabeth Wyckoff; and “Orestes,” translated via William Arrowsmith. Sixty years in the past, the collage of Chicago Press undertook a momentous undertaking: a brand new translation of the Greek tragedies that may be the final word source for academics, scholars, and readers.
Additional info for Décadence romaine ou Antiquité tardive ? : IIIe-IVe siècle
Four. Panégyriques latins 2 (X), four, three, t. I, p. 28 Galletier. five. Hydace, Chronique, a hundred twenty five, 128 et 158, p. 138, 142, 148 Trannoy. 6. Paulin de Pella, Eucharisticos, 334-336, p. eighty Moussy. 7. Salvien, De gubern. Dei, V, 6 (24-26), p. 330 Lagarrigue. eight. P. Chaunu, Histoire, technological know-how sociale, Paris, SEDES, 1974, p. a hundred and ten et 196. nine. Salvien, op. cit. , V, five (22), p. 328. 10. Salvien, op. cit. , V, five (21), même p. eleven. Ibid. , V, eight (37), p. 340. 12. E. Stein, Histoire du Bas-Empire, Paris, Desclée De Brouwer, 1959, t. I, p. 385-386 (trad. fr. ). thirteen. A. Grenier, � Le fer à l’époque mérovingienne », magazine des savants, 1944, p. sixteen, résumant Éd. Salin et A. France-Lanord, Rhin et Danube, Paris, t. 2, 1943 ; Éd. Salin nous a donné depuis sa synthèse : l. a. Civilisation mérovingienne d’après les sépultures, les textes et le laboratoire, Paris, Picard, 1950-1959, four vol. 14. J’emprunte los angeles formule à G. Duby, Guerriers et Paysans, Paris, Gallimard, 1973, p. fifty five. Le déchet On ne peut donc se contenter de l. a. proposal simpliste de décadence, comme si, sur tous les plans, tout, dans l. a. vie des hommes d’Occident, s’était effondré en même temps que los angeles constitution politique et sociale de l’Empire. Il ne faudrait pas cependant pousser l. a. thèse jusqu’au paradoxe et fermer les yeux sur tout point négatif de ce temps des issues que fut l’ère des migrations barbares. Ainsi, pour nous en tenir toujours à los angeles seule France, des premières irruptions à travers l. a. frontière romaine (254) à l’unification de l’ancienne Gaule (le Languedoc méditerranéen, ou Septimanie, excepté) par Clovis et ses successeurs (elle s’achève en 536/537), soit pendant près de trois siècles, que de brutalités : razzia, pillage, incendie, implantation de populations nouvelles, bouleversement social, que de ruines accumulées ! Au moins autant que l’aristocratie dépossédée de ses privilèges, les lots paysannes ont ecu à souffrir. Si difficile qu’en soit l’évaluation, une diminution good de los angeles inhabitants n’est guère contestable ; une étude attentive du terroir — par l’archéologie et los angeles toponymie — laisse entrevoir un recul des surfaces cultivées et une reconquête par l. a. forêt spontanée, los angeles lande et los angeles prairie marécageuse. Là où le déclin est le plus éclatant, c’est dans les villes : c’en est fait de cette civilisation à dominante urbaine qui — lumières et ombres mêlées — avait caractérisé, nous l’avons souligné, le monde old. Cet effacement va durer des siècles : le renouveau de l. a. ville, à partir du XIe siècle, marquera l’émergence de l. a. civilisation de l’Europe moderne. Devant l’insécurité croissante, partout en Gaule, dans le dernier levels du IIIe siècle, nous voyons les villes se replier sur elles-mêmes, s’enfermer dans une étroite enceinte de remparts qui utilisent sans ménagement des pierres arrachées aux monuments de los angeles belle époque. Ainsi à Paris : los angeles Lutèce du Haut-Empire s’était épanouie largement sur les pentes de l. a. rive gauche (le discussion board, centre de los angeles vie urbaine, est situé sous los angeles rue Soufflot) ; dans les années 270, l. a. ville se concentre dans l’île de los angeles Cité, entourée d’un mur protecteur.